Douceur sicilienne

Palerme et ses rues qui bouillonnent, les odeurs d’épices, de café et de fritures flottent gaiement. Une sensation de bien être instantané. Le voyage reprend. Enfin.

Îles eoliennes.

Monticules colossaux de verdure au milieu de la Méditerranée. Ses petits sentiers sont parsemés d’éclats de lave d’un noir profond.  Minerais aux teintes pastel, mer aux eaux turquoise. Le long des côtes, les oliviers s’agitent, les petites mains cueillent tranquillement leurs olives fraîches.

Les montagnes embrumées ont remplacé le soleil cuisant des îles. Villages fantôme, perchés au milieu des collines verdoyantes. Un petit air des pays basque flotte sur cette journée humide. Les petites vieilles guettent les étrangers derrière leurs fenêtres. Deux trois bonhommes observent le temps passer patiemment au coin des ruelles pavées. Matin et soir la ville s’anime de personnages tout droit sortis d’un bon vieux film italien. Gueules caricaturés, chapeau, cigare et pantalon velours marron, le temps semble s’être arrêté il y a bien longtemps.

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