Mythiques îles Lofoten 2/4

Le Nord s’ouvre sur des espaces de plus en plus grandiose, s’étalant à perte de vue. L’immensité des toundras, aussi belles que vides, les forêts de pins qui s’étendent à l’infini, dans un vert immaculé. Ses grandes étendues d’eau, torrents rugissants, lacs paisibles. Montagnes et fjords majestueux, prairies saturées d’un doux vert parsemé de centaines de fleurs. Sa faune, entourée des grands mythes blanc du Nord, ses peuples migrateurs qui se laisse parfois apercevoir au coin d’une baie.

 

Il y a ces petites cabanes dans les bois, refuges isolés loin de maigres civilisations, havre de paix tout droit sortis d’un roman de Jack London. Juchées au milieu de rien, bordant un torrent d’un bleu turquoise, dans une prairie de fleurs à clochette violette et jaune se balançant au gré de la brise. Comme un air d’Into the wild sur les sentiers que te tire loin de la société si bien organisée de ce pays.

Immensité. Le bruit des vagues qui lèchent inlassablement le rivage. Eau turquoise, envoûtante, bain insoupçonné, régénérant, au milieu de ces titans. Il y a ce paysage, tout droit sortit d’une aire quasi jurassique, brut et intouché, si ce n’est le par ce flot incessant de touristes. Il y a ces sommets, auxquelles ton corps s’habitue doucement à gravir sans cesse  pour se laisser envahir de ces immensités invraisemblables.
Le monde dort, paisiblement, alors que le jour ne s’éteint jamais. Étrange rythme, au fil d’un soleil éternel.
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