Il y a quelque chose d’hypnotisant dans le bleu de la Méditerranée. Un bleu profond, enivrant, subjuguant. Le bleu de l’eau qui revivifie, celui qui rafraichi. Espace infini, plongeant notre être dans la sérénité, et le calme des profondeurs. Entre ses vagues si timides se reflètent toutes les nuances du ciel, camaïeu de cyan, ondée turquoise, flots bleu marine, abîmes bleu profond, reflet bleu ciel, palette insaisissable d’un autre monde. Nos corps presque nus et si petits se laissent docilement caresser par l’étendue d’eau démesurée. Instantanément, une sensation de libération et de bien être nous enveloppe, et c’est notre personne toute entière qui s’oublie dans la masse.
Regards aguicheurs, corps dénudés, brillants, et transpirants. Proximité des chairs au milieu des étendues d’eau salée. Peaux moites collant les unes aux autres.
C’est le moment des amourettes, de la séduction sans prétention. Celui de la nature généreuse, chaleureuse, et bienveillante. La nourriture tombe des arbres, les vêtements n’ont plus vraiment d’utilité, les maisons n’abritent plus du froid. Vivre en dehors du monde est d’une simplicité enivrante. C’est le temps des grandes libertés. L’homme peux retrouver pour un instant sa nature primaire et sauvage.