Euphorie d’une nuit

Il suffit d’une nuit ailleurs, hors de sa zone de confort pour déconnecter.
Il suffit d’un effort, de quelques gouttes de sueurs qui expulseront les pensées trop lourdes pour la montée, d’un repas simple mais de qualité, et de joyeux copains plein d’énergie pour remplir sa tente.
 
La grande aventure de dormir sous un fin filet de tissus, à 2500m d’altitude, loin de toute civilisation, seuls avec le monde préservé des sommets. Partager son quotidien, c’est aussi le regarder autrement. Vivre l’excitation des premières fois des autres, et redécouvrir les petits détails de ce que toi, tu avais pris pour une routine. 
La magie du bivouac tient surtout à l’explosion brut de couleurs de la tombée du jour. Comme un filtre couleurs cinéma qui se déploie sur le paysage. Cet instant pourtant de chaque jour dont nos intérieurs nombrilistes nous ont coupés.
 
Il est long et laborieux de se rendre compte à quel point les choses les plus simple et les plus dépouillées d’artifices sont pourtant les plus bénéfiques. La valeur d’un moment est bien loin d’être lié à sa valeur monétaire.
La contemplation d’un paysage. Une nuit de sobriété matérialiste. Avoir froid, avoir chaud, avoir faim, avoir soif et rien d’autre. Regarder le monde, et se sentir juste heureux de pouvoir profiter de si belles choses librement.
 
Vallée de la clarée, Hautes-Alpes
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