Chefchaouen, et le Rif, voyage bleuté

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Sur la route pour le Nord du Maroc

Il pleut au Maroc. Dans la petite la petite gare routière de Ouazzame, l’air frais et humide a poussé la foule sous le toit des restaurants de fortunes qui entourent les bus. De grands parapluies dansent dehors, exhibant leurs motifs incongrus sous les fines gouttes tant attendues. Les cris des vendeurs de tickets ou de sandwichs couvrent le son de la musique pop marocaine qui flotte entre les tables. L’humidité n’a étonnement rien arrêté à l’activité grouillante du lieu. À la lumière des quelques ampoules suspendues brièvement à de fin fils électriques, se faufilent les fumées des viandes qui grillent. Les cafés au lait jonchent les tables en plastiques, auxquelles discutent avidement les masses d’hommes.

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Vue depuis la montagne sur Chefchaouen

Façades bleues de Chefchaouen

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Enfants jouant sur la déchetterie à l’extérieur de la ville

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Villageois récoltant les olives dans le parc national du Rif