Thailande

bateau

 

Frontière Cambodge/ Thaïlande. Des heures de trajet qui n’en finissent plus. Il semblerait que le réservoir du bus est un problème, on s’arrête toutes les heures à la station essence. On devient tous fou.
Les routes sont incroyablement propres. Finit le défilé des scooters et mobylettes, ici c’est pick-up à gogo. Le contraste est sidérant avec le Cambodge.

Le pays semble tellement calme comparé au bouillonnement incessant des rues Cambodgiennes.

La nuit dernière j’ai trouvé un cafard vivant sous mon oreiller. Les draps de mon lit n’avait surement pas été changés depuis plusieurs clients. Ma serviette de bain blanche présenté d’étranges tâches marronnasse. Des cambodgiennes aux tenues quelque peu provocatrices défilées dans l’entrée. Des vieux  pervers dégueulasses en sandalettes et grosses bedaines se sont installés prés de notre table. Bienvenue dans l’envers du décors.

 

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Bangkok. Arriver à minuit dans une capitale sans avoir réserver d’hôtel. Prendre une adresse qu’on te donne. Te faire bien sûr arnaquer par le chauffeur de tuk tuk. Se faire accueillir à l’hôtel par un espèce de cinglé perché comme on en voit des tonnes en Asie, qui pue l’alcool et qui fait franchement peur. La patronne se réveille enfin et t’envoie bien chier parce qu’il est trop tard et qu’elle ne veux pas faire de check-in. L’heure passe. Commencer à baliser. Un français te viens finalement en aide. Atterrir chez un chinois, dans une chambre de 2 mètres carré, humide et puante aux murs dégueulasses. Aller prendre une douche et tomber une fois de plus sur un cafard qui essaye de rentrer dans ta trousse de toilette. Une heure et demi du matin. Commencer a craquer après les 8h de mini bus depuis la Cambodge. Une envie de propreté. Avoir aligné les hôtels sordides depuis quelques temps. La fatigue. Changer d’hôtel le lendemain. La serviette de bain couverte d’un truc visqueux. Garde la pêche !

Après une bonne nuit de sommeil le moral reviens. La guesthouse est finalement plutôt amusante, avec un grand salon ouvert sur la rivière où sont disposés fauteuils, coussins et  petites tables en bois. Le responsable a des airs un peu féminin et on croise de temps en temps ses copines avec du poil aux pattes.

 

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Chang Maï. Je loge chez Mah. Ici vivent un couple thaï-espagnol, Puh un Thaïlandais, et Mah. Une toute petite maison pour laquelle je me suis prise d’affection. Une décoration à croquer, des tissus plein de couleurs, des murs peinr avec gout, les épices qui s’entassent dans la toute petite cuisine, un salon minuscule où trainent vieux vinyles, livres, peintures, jouets anciens, de quoi te sentir tout de suite chez toi.

Je pars visiter Lamphun. Enfin seule ! Pas de touriste. Je roule à bicyclette jusqu’au pont, et tends au chauffeur du songthaew le mot en thaïlandais que m’a griffonné Puh pour pouvoir embarquer mon vélo sur le toit. Les songthaew sont de petites de camionnettes – transports collectifs, qui ont des itinéraires précis et sont beaucoup moins cher que le tuk tuk car elles transporte une quinzaine de personnes à la fois. Je rencontre un suisse et sa femme éthiopienne, fin connaisseur de l’Afrique, qui sont là pour quelques semaines. Les gens sont finalement meilleurs vendeurs que les agences de voyages !

 

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Krabi. Coup d’état en Thaïlande. Krabi, ses falaises, ses plages, et son ambiance tout va bien… Avec nos casques bols, nous sillonnons la régions à bord de notre petit scooter, inconsciemment. Les prix sont doublés voir triplés. Impossible d’échapper aux tourisme. Étrangement  je trouve le Sud plus authentique que ce que j’ai vu jusque maintenant. Va savoir, ces aller et retour entre pays me font perdre le nord. La nourriture abonde, encore plus époustouflante. Les marchés sont presque propre. Dur de stresser ici.

 

padthaiKol Lanta. Il fait une chaleur à crever. Entre nausées et crampes d’estomac, les repas sont un calvaire. Dans un petit coin de paradis bordant la plage, Hutyee et sa famille nous accueil comme des rois. Chaque repas nous est dangereusement offert, sur une grande table emplie de plats divers et variés. Quand la pêche est bonne, nous avons le droit au poissons, crabes, délicieusement cuisinés. 5 fois par jours Hutyee vient crier nos nom auprès de nos bungalows. Ou du moins ce qu’il arrive à en prononcer. “Eteeeeen, come eat eat”. Les enfants sautent innocemment dans tes bras, les chats ronronnent à tes pieds et les poules caquettent gaiement. Le soir Ibrahim nous invite à la pèche avec son matériel de fortune, sa canne à pêche constituée d’une bouteille en plastique et d’un simple fils, mais l’affaire roule. Hutyee offre  son tabac thaï roulé dans des énormes feuilles séchées dés qu’il en a l’occasion. Relax.

 

 

 

 

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